La gynécomastie correspond à une hyperplasie non tumorale de la glande mammaire. Elle touche généralement les deux seins, mais peut cependant être unilatérale.
Le traitement chirurgical s’adresse aux patients présentant des complications ou chez qui la persistance d’une gynécomastie est gênante sur le plan esthétique.
La réduction mammaire, également appelée mammoplastie de réduction, est une intervention chirurgicale visant à réduire la taille et améliorer la forme des seins.
Les incisions dépendent de la taille pré- et postopératoire du sein. Une incision est pratiquée autour de l’aréole accompagnée d’une incision verticale sous l’aréole avec ou sans une incision horizontale dans le sillon infra-mammaire. Les techniques à courtes cicatrices sont parfois applicables en chirurgie de réduction mammaire, permettant une excellente réduction de la taille et amélioration de la forme tout en limitant l’étendue des incisions.
L’ostéotomie du menton (appelée génioplastie) a pour objectif de repositionner le menton lorsqu’il est trop en avant, trop en arrière, trop ou pas assez haut et/ou asymétrique. L’ostéotomie du menton est parfois associée à une chirurgie des mâchoires (ostéotomie maxillaire et/ou mandibulaire) ou à une rhinoplastie (chirurgie du nez) dans le cadre d’une profiloplastie.
Si elle est réalisée seule et sans objectif de normalisation occlusale, cette chirurgie ne nécessite pas de traitement orthodontique préparatoire.
Son objectif est à la fois fonctionnel (amélioration de la compétence labiale) et esthétique (harmonisation du tiers inférieur du visage, du profil).
La chirurgie du nez et des fosses nasales permet de corriger les anomalies fonctionnelles et/ou esthétiques du nez :
la septoplastie corrige les déformations de la cloison nasale qui entraînent une obstruction du nez ;
la septo-rhino-plastie corrige à la fois les déformations de la cloison et de l’apparence du nez,
la rhinoplastie esthétique corrige l’aspect extérieur du nez ; les turbinectomies ou turbinoplasties corrigent les obstructions du nez liées à une augmentation de volume des cornets situés à l’intérieur du nez.
Une rhinoplastie peut être réalisée isolément ou être associée, si nécessaire, à d’autres gestes complémentaires au niveau de la face, en particulier à une génioplastie (modification du menton, parfois réalisée dans le même temps opératoire pour améliorer l’ensemble du profil).
La lipostructure, dont l’équivalent pour le corps est appelé lipofilling, est un procédé de médecine esthétique mis au point afin de rendre l’apparence plus jeune, en comblant les creux du visage. La lipostructure peut être employée à plusieurs fins : Combler les rides : rides horizontales du front, ride du lion, pattes d’oie, sillons nasogéniens, plis d’amertume. Apporter du volume aux tempes, pommettes, région sous-orbitaire, joues, ovale du visage et menton. Réduire les cernes. Repulper les lèvres. Donner un coup d’éclat au teint : injecter son propre collagène améliore la nutrition des tissus de la peau (la trophicité) en plus d’avoir un effet de comblement et un effet volumateur. Corriger des cicatrices d’acné (cicatrices en forme de cratères).
La blépharoplastie Chirurgie des paupières Pourquoi opérer ?
Pour la paupière supérieure, la blépharoplastie est justifiée essentiellement par une altération de la peau liée au vieillissement et par un relâchement musculaire.
Ce phénomène se traduit par un excès cutané qui peut gêner le maquillage de la paupière, qui est parfois disgracieux, et, à un stade plus avancé, peut retomber en avant du pli palpébral et gêner la vision.
Plus rarement, il existe des poches graisseuses peu esthétiques au niveau de la paupière supérieure. Dans le cas d’un excédent cutané isolé, l’intervention consiste à enlever la peau et le muscle en excès. S’il existe des poches, il faudra également enlever une petite quantité de graisse située en arrière de la paupière.
D’autres interventions sont parfois mieux indiquées qu’une blépharoplastie : le lifting frontal remonte à la fois le sourcil et la peau de la paupière ; la liposculpture redonne son volume initial à la paupière grâce à une réinjection de la graisse du patient, prélevée sur un autre site.
Pour la paupière inférieure, la blépharoplastie est justifiée le plus souvent par la présence de poches graisseuses, plus rarement par un excès de peau. L’intervention consiste donc à enlever ou étaler la graisse en excès et parfois à retendre la peau de la paupière. La liposculpture a également ici des indications.
locale). Elle nécessite une nuit d’hospitalisation.
Avec l’âge des modifications structurelles et esthétiques du visage surviennent.
L’objectif d’un lifting cervico-facial est de rajeunir et d’embellir le visage, tout en sauvegardant l’authenticité de chacun. Chaque partie du visage et du cou peut être remodelée et retendue de façon particulière.
Le choix de l’acte adéquat se fera après une étude détaillée du visage, exposition des différentes options chirurgicales, ou non chirurgicales (produit de comblement, botox, laser,…), et écoute des attentes de la patiente, ou du patient.
Souvent plusieurs actes seront combinés (lifting cervico-facial, blépharoplastie, brow-lift, lifting du sourcil, Botox,…).
La durée de l’intervention dépend de la combinaison des actes chirurgicaux. Elle se déroule sous anesthésie générale (plus rarement sous anesthésie
INJECTION DE GRAISSE DANS LES FESSES
Quels sont les objectifs de cette intervention ?
Augmenter le volume des fesses dans son ensemble et réharmoniser les volumes de votre bassin.
Améliorer l’estime de soi par l’amélioration de sa silhouette en particulier de la cambrure des reins.
Faciliter l’habillement en permettant à la fesse de mieux tenir le tomber du vêtement sur les hanches.
La chirurgie plastique de l’abdomen est une intervention fréquente. Le plus souvent, il s’agit d’un amas graisseux localisé au dessus et en dessous de l’ombilic, au niveau de la taille et des hanches. La lipo-aspiration est alors la technique la plus efficace. Lorsqu’il existe un relâchement cutané associé, il faut retirer la peau en excès et on parle alors d’abdominoplastie. Cette intervention concerne plus fréquemment les femmes, dont l’abdomen est plus souvent modifié du fait des grossesses. Chez l’homme, il s’agit le plus souvent de surcharge pondérale liée à des facteurs héréditaires, à la sédentarité, et au manque d’activité sportive.
Le cancer de la vessie est rare avant 40 ans. Il est environ 4 fois plus fréquent chez l’homme que chez la femme. Une des causes principales de son apparition est tabac, facteur retrouvé chez environ 1/3 des malades ; certaines substances utilisées dans l’industrie sont également imputées dans leur survenue. Il se développe au détriment de la muqueuse de la vessie. On distingue deux types de cancer de la vessie : superficiel, c’est-à-dire limité à la muqueuse de la vessie, et invasif, atteignant une couche tissulaire plus profonde de la vessie, la musculeuse. Le second est plus violent et nécessite un traitement beaucoup plus lourd.
Examens
Imagerie
En première intention, une échographie et l’appareil urinaire par voie sus pubienne est indiquée.
Cytologie urinaire
La cytologie urinaire est un examen qui recherche des cellules tumorales
Cystoscopie
La cystoscopie est systématique devant toute suspicion de cancer de vessie et se réalise soit sous anesthésie locale au niveau de l’urètre sans hospitalisation, soit au bloc opératoire ou sous anesthésie générale ou locorégionale. Cet examen précise le nombre, la topographie, la taille et l’aspect de la tumeur et de la muqueuse vésicale.
Résection transurétrale de la vessie
La résection transurétrale de la vessie une intervention chirurgicale réalisée sous permettant de réaliser le diagnostic histologique et qui représente le premier temps du traitement.
Anatomopathologie
L’examen anatomopathologique précise le stade et le grade de la tumeur.