Le rein est un organe qui joue le rôle d’un filtre qui participe à l’épuration du sang et à l’élimination des déchets de l’organisme. Les reins sont habituellement au nombre de deux. Ils sont situés dans l’abdomen sous le thorax, de part et d’autre de la colonne vertébrale. L’urine fabriquée par les reins est drainée par les uretères vers la vessie où elle est stockée entre deux mictions. Un seul rein peut suffire à assurer cette fonction d’épuration.
POURQUOI CETTE INTERVENTION ?
Les examens que vous a fait pratiquer votre médecin ont mis en évidence une tumeur au niveau du rein évocatrice d’un processus malin. Le traitement chirurgical qui vous est proposé consiste en l’ablation du rein dans sa totalité emportant la tumeur présente au niveau de cet organe. Votre chirurgien vous expliquera pourquoi la conservation d’une partie du rein n’est pas possible. La nature bénigne ou maligne de cette tumeur ne sera connue définitivement qu’après analyse des tissus au microscope.
Les hémorroïdes sont des dilatations des veines de l’anus ou du rectum. L’endroit où elles se situent détermine le type d’hémorroïdes dont vous souffrez.
Aurai-je besoin de chirurgie?
La plupart des hémorroïdes guérissent d’elles mêmes en moins d’une semaine ou deux. Elles auront tendance à réapparaître si vous ne faites pas ce qu’il faut pour les prévenir. Lorsque les problèmes persistent, consultez votre médecin pour connaître les solutions possibles.
Lorsque les hémorroïdes internes sont très grosses ou prolabées, il peut s’avérer nécessaire de procéder à une hémorroïdectomie (intervention chirurgicale qui consiste à enlever les hémorroïdes).
La plupart des abcès para-anaux sont primaires et proviennent de l’infection d’une glande intersphinctérienne.
L’abcès situé à l’origine dans l’espace intersphinctérien se draine en suivant les voies de moindre résistance et constitue ainsi un abcès para-anal, ischio-rectal, en fer à cheval, pelvi-rectal ou intersphinctérien.
Le diagnostic est plutôt aisé dans les présentations classiques d’abcès para-anal. Il devient plus difficile lors d’abcès intersphinctérien ou de la fosse ischio-rectale.
Le diagnostic peut être précisé par un examen endoscopique réalisé éventuellement sous narcose, une échographie endo-anale.
La pierre angulaire du traitement de l’abcès ano-rectal est le drainage chirurgical. Il peut être assuré par le praticien formé. Celui-ci peut le réaliser souvent en anesthésie locale, sans couverture antibiotique et les cultures de germes ne s’imposent pas.
Le traitement chirurgical est une urgence et ce geste ne doit pas être repoussé. Cette attitude est motivée par le spectre dramatique d’une évolution vers un sepsis sévère ou une gangrène de Fournier.
Une fissure anale, est un petit déchirement de la peau recouvrant la marge anale. Les fissures provoquent de fortes douleurs ainsi que des spasmes lors de la défécation, mais relativement peu de saignements. Les fissures sont fréquentes et banales, se guérissant la plus part du temps spontanément et sont souvent confondues avec les hémorroïdes.
La plupart des fissures anales ne requièrent pas de geste chirurgical. Le traitement le plus fréquent consiste en l’assouplissement des selles, par l’introduction d’un régime riche en fibres et en liquides. La prise d’un mucilage peut s’avérer utile pour favoriser le transit colique et faciliter les défécations et en évitant les spasmes, aider la cicatrisation. L’application d’anesthésiques locaux pour calmer la douleur et des bains de siège à l’eau tiède, lors de la défécation sont efficaces pour faciliter une relaxation musculaire pouvant favoriser la cicatrisation. D’autres applications de pommades contenant des produits détendant la musculature (nifédipine, diltiazem) peuvent être prescrites pour permettre le relâchement de la musculature anale, mais toujours associés au ramollissement des selles. Les fissures chroniques sont plus difficiles à traiter, nécessitant généralement un geste chirurgical.
Interventions au niveau de la plèvre : Talcage :
En cas d’épanchement pleural dû à la présence de cellules tumorales dans la cavité pleurale, on vide cet épanchement puis on insuffle du talc dans la cavité thoracique, sous vision directe par endoscopie. Le talc entraîne une inflammation stérile entre la surface du poumon et la paroi thoracique et une adhésion entre les deux structures prévenant ainsi, le plus souvent, la récidive de l’épanchement.
La Médiastinite est une inflammation du médiastin (la cage thoracique, qui contient le cœur, le thymus, certains ganglions lymphatiques et des parties de l’œsophage, l’aorte, la thyroïde et les glandes parathyroïdes.
La médiastinite résulte habituellement d’une déchirure de l’œsophage ou d’une chirurgie thoracique.
Les personnes atteintes présentent une douleur thoracique sévère, une dyspnée et une fièvre.
Une radiographie du thorax ou une tomodensitométrie (TDM) sont nécessaires pour poser le diagnostic.
Le traitement consiste en une administration d’antibiotiques et parfois une intervention chirurgicale.
La médiastinite peut être
Aiguë, survenant soudainement
Chronique, se développant lentement en conséquence de l’irritation à long terme ou d’une infection qui prend longtemps à se résorber
La médiastinite est souvent secondaire à une infection. Les deux causes les plus fréquentes d’infection sont
Une déchirure dans l’œsophage
Une lobectomie est une intervention chirurgicale qui consiste à retirer le lobe d’un organe. Les organes concernés par cette opération sont les poumons, le foie, la glande thyroïde et le cerveau. Dans le cas d’une lobectomie pulmonaire, l’intervention peut se faire par thoracotomie (ouverture au niveau du thorax) ou par thoracoscopie (petite incision permettant d’insérer une mini caméra). Les lobectomies sont indiquées en cas de lésion sans gravité ou de petite tumeur maligne.
Pathologies fréquentes et bien connues, les hernies ombilicales posent des problèmes différents selon qu’elles surviennent chez l’enfant ou l’adulte. L’organogenèse et l’anatomie sont indispensables à la compréhension des phénomènes pouvant expliquer une non fermeture, une fragilisation ou une déhiscence de l’anneau ombilical.
Devant une hernie ombilicale de l’enfant, dont l’origine est congénitale, le diagnostic est simple ainsi que le traitement chirurgical, habituellement sans récidive.
Par contre, une hernie ombilicale de l’adulte, le plus souvent acquise, peut être de traitement plus complexe survenant sur des terrains de prédilection : femme multipare âgée, patient obèse, cirrhotique.
Il importe de savoir décider une intervention chirurgicale avant que surviennent les complications (étranglement ; rupture ombilicale chez le cirrhotique) qui alourdissent la morbidité et la mortalité sur ces terrains fragilisés ; avec de fréquentes récidives.