Le cancer de la vessie est rare avant 40 ans. Il est environ 4 fois plus fréquent chez l’homme que chez la femme. Une des causes principales de son apparition est tabac, facteur retrouvé chez environ 1/3 des malades ; certaines substances utilisées dans l’industrie sont également imputées dans leur survenue. Il se développe au détriment de la muqueuse de la vessie. On distingue deux types de cancer de la vessie : superficiel, c’est-à-dire limité à la muqueuse de la vessie, et invasif, atteignant une couche tissulaire plus profonde de la vessie, la musculeuse. Le second est plus violent et nécessite un traitement beaucoup plus lourd.
Examens
Imagerie
En première intention, une échographie et l’appareil urinaire par voie sus pubienne est indiquée.
Cytologie urinaire
La cytologie urinaire est un examen qui recherche des cellules tumorales
Cystoscopie
La cystoscopie est systématique devant toute suspicion de cancer de vessie et se réalise soit sous anesthésie locale au niveau de l’urètre sans hospitalisation, soit au bloc opératoire ou sous anesthésie générale ou locorégionale. Cet examen précise le nombre, la topographie, la taille et l’aspect de la tumeur et de la muqueuse vésicale.
Résection transurétrale de la vessie
La résection transurétrale de la vessie une intervention chirurgicale réalisée sous permettant de réaliser le diagnostic histologique et qui représente le premier temps du traitement.
Anatomopathologie
L’examen anatomopathologique précise le stade et le grade de la tumeur.
Définition
Varicocèle: Gonflement du scrotum, généralement du côté gauche
Gonflement du scrotum, généralement du côté gauche. Les veines du testicule et le plexus veineux se dilatent et ressemblent à des varices. Elles serpentent ensuite dans le scrotum. La varicocèle est surtout diagnostiquée chez les hommes entre 15 et 25 ans.
Causes
La varicocèle est le plus souvent provoquée par un obstacle à l’écoulement sanguin dans la veine rénale gauche. La pression dans la veine augmente alors et les valvules veineuses du cordon spermatique sont affaiblies. L’augmentation de pression provoque des dilatations dans le plexus veineux.
Varicocèle primaire:
Les causes sont d’origine héréditaire.
Varicocèle secondaire ou symptomatique:
Rétrécissement des veines rénales par l’aorte et une de ces branches
Plis des veines du cordon spermatique
Blocage provoqué par une tumeur rénale qui fait pression sur la veine testiculaire
Ruptures vasculaires ou caillots sanguins
Examens (diagnostic)
Examen physique
Visible et palpable
Examen approfondi par ultrasons ou par visualisation radiographique des veines (phlébographie).
Eventuellement, analyse du sperme, si le patient souhaite avoir des enfants.
Options thérapeutiques
Une varicocèle doit normalement faire l’objet d’un traitement dans les cas suivants:
Lorsqu’elle provoque des douleurs.
Chez les enfants et les adolescents, lorsque la taille de la varicocèle est importante ou si la taille du testicule est plus petite du côté concerné.
Si le patient souhaite avoir des enfants et si la fertilité est réduite (la fertilité peut être déterminée au moyen d’un spermogramme, c’est-à-dire une analyse microscopique du sperme).
La veine dilatée peut être soit réséquée chirurgicalement, soit ligaturée soit sclérosée. Toutefois, pour cette dernière solution, les résultats sur le long terme sont plus mauvais que pour une intervention chirurgicale (rechutes fréquentes).
Complications possibles
Le tissu avoisinant peut être endommagé. Une varicocèle non traitée peut engendrer une infertilité.
Définition
Hydrocèle: du liquide peut s’accumuler dans le testicule ( n’oubliez pas photo )
L’hydrocèle se caractérise par un épanchement liquidien clairement délimité dans la bourse. L’hydrocèle peut déjà se développer au stade embryonnaire (= hydrocèle congénitale) ou plus tard (= hydrocèle aquise). Les hommes présentent un risque accru à partir de 45 ans.
Normalement, les testicules descendent à partir de la cavité abdominale dans les bourses au moment de la naissance. Il en résulte un petit canal qui se referme en principe avant ou après la naissance.
Si ce canal persiste, du liquide peut s’accumuler dans le testicule, qui contribue à son gonflement. L’hydrocèle congénitale est le plus souvent bilatérale et se résorbe spontanément durant les premiers mois de vie. Si le canal ne se referme toujours pas ou pas complètement, une hernie inguinale peut se former indirectement.
Définition
Cancer de la prostate: le cancer le plus fréquent chez les hommes
Le cancer est caractérisé par une prolifération incontrôlée de cellules, envahissant et détruisant les tissus et organes environnants.
Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez les hommes et se situe au deuxième rang en terme de mortalité, derrière le cancer du poumon. La fréquence du cancer de la prostate augmente avec l’âge. Un homme sur 10 est atteint du cancer de la prostate durant sa vie et un homme sur 30 en meurt.
Examens (diagnostic)
Les chances de guérison sont d’autant plus grandes que le diagnostic du cancer de la prostate a été posé précocement.
La meilleure méthode permettant de détecter un cancer de la prostate à un stade précoce est de combiner un dosage de l’antigène spécifique prostatique (PSA) dans le sang avec une palpation de la prostate par le toucher rectal.
Si le toucher rectal est normal et la valeur du PSA en dessous de la normale, la probabilité d’un cancer de la prostate est très faible.
Des examens complémentaires doivent être mis en route si le toucher rectal est positif et la valeur du PSA de l’ordre de 4 ng/ml.
Le diagnostic de cancer de la prostate repose sur les résultats de la biopsie avec prélèvement de tissus pour analyse microscopique; le toucher rectal et les valeurs de PSA ne suffisent néanmoins pas pour porter le diagnostic de cancer de la prostate.
Lorsque le diagnostic de cancer de la prostate est confirmé par les résultats de la biopsie tissulaire, d’autres investigations d’imagerie médicale comme la tomodensitométrie, des radiographies et une scintigraphie osseuse sont effectués pour détecter d’éventuelles métastases osseuses.
Les sites métastatiques de prédilection du cancer de la prostate sont les ganglions lymphatiques, les poumons et les os.
Options thérapeutiques
Le choix du traitement doit être adapté à chaque patient, car il dépend de facteurs divers comme l’âge du patient, le stade de la maladie et l’agressivité tumorale.
Le traitement du cancer de la prostate est différent si la tumeur est limitée à la prostate ou si elle a déjà envahi les tissus avoisinants ou des organes à distance (métastases)
Cancer prostatique localisé
Une guérison est uniquement possible si la tumeur est strictement limitée à la prostate.
Options thérapeutiques
Opération: Die Chirurgie: la prostatectomie radicale ne doit pas être confondue avec l’intervention réalisée en cas d’hypertrophie bénigne de la prostate. Au cours d’une prostatectomie radicale, le chirurgien enlève la totalité de la prostate avec les canaux déférents et les vésicules séminales. L’objectif du traitement est l’ablation de la totalité du tissu prostatique envahi par des cellules cancéreuses.
Radiothérapie externe avec curiethérapie (radiothérapie interstitielle).
Attente et surveillance: cette option est recommandée uniquement pour les hommes dont l’espérance de vie est inférieure à 10 ans, en cas de cancer prostatique peu agressif.
Un effet indésirable important observé après une chirurgie ou une radiothérapie est la survenue d’une incontinence urinaire et l’apparition de troubles de l’érection.
Cancer prostatique ayant envahi les organes avoisinants
Lorsque le cancer a envahi les tissus avoisinants ou les organes à distance (métastases), une guérison définitive du cancer est impossible.
Options thérapeutiques :
Traitements palliatifs: mesures visant à augmenter la qualité de vie du patient.
Traitement hormonal: il vise à bloquer la synthèse ou l’action de la testostérone (analogues de la LH-RH ou antiandrogènes).
Castration chirurgicale par orchidectomie: ablation bilatérale des testicules.
Un traitement hormonal ou une orchidectomie peuvent être responsables des effets indésirables suivants: diminution de la libido et impuissance, bouffées de chaleur et ostéoporose sur le long terme.
L’efficacité du traitement hormonal diminue après une période d’environ 10 ans (de 0.5 à 10 ans); on dit que le cancer est devenu «hormono-résistant». D’autres mesures thérapeutiques doivent alors
Adénome de la prostate (La chirurgie par laser)
Elle a été développée pour faciliter le traitement de l’adénome et raccourcir la durée d’hospitalisation et de convalescence du patient tout en évitant certaines complications. Elle a plusieurs avantages bien établis sur d’autres traitements chirurgicaux plus classiques, notamment :
Une réduction du risque de saignement. Chirurgie à faible risque hémorragique, c’est une option très intéressante chez les sujets âgés et fragiles notamment ceux sous traitement anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire ou chez les patients présentant des troubles de la coagulation.§
Une réduction sensible de la durée du séjour hospitalier. Elle peut généralement être pratiquée avec une seule nuit d’hospitalisation postopératoire ou en hospitalisation ambulatoire.§
Une récupération rapide. La reprise des activités personnelles et professionnelles est généralement acquise après une convalescence de 7 jours à 2 semaines.§
Une durée de sondage vésical à demeure plus courte. Dans la plupart des cas, cette chirurgie nécessite le maintien d’une sonde vésicale pendant moins de 24 heures.§